Théories sur les émotions et la cognition en quelques lignes

Dans les années 1960, Paul Ekman, parmi d’autres chercheurs, entreprend des études pionnières sur les expressions faciales et leur universalité. Ses recherches montrent que certaines émotions, comme la joie, la tristesse, la peur et la colère, sont universellement reconnues et biologiquement ancrées. Ces travaux démontrent que les émotions ne sont pas seulement influencées par la culture, mais aussi par des processus biologiques fondamentaux.

En parallèle, les théories de Schachter et Singer (1962) introduisent l’idée que les émotions résultent de l’interaction entre une activation physiologique et une interprétation cognitive. Ces concepts novateurs redéfinissent la psychologie en intégrant les émotions comme des composantes essentielles du fonctionnement humain.

Ces travaux jettent les bases pour de nouvelles applications dans des domaines comme le marketing émotionnel, la conception des interfaces utilisateurs et les technologies interactives. Ils influencent également les neurosciences cognitives, ouvrant la voie à des recherches sur les biais de décision et les mécanismes de persuasion.